L’école dehors
Lefebvre
Les enfants entrent en classe cette semaine en pleine quatrième vague alors que nous sommes de surcroît en pleine canicule. On va se dire les vraies affaires, ce sera épouvantable.
Nos écoles n’ont aucune ventilation ni de ventilateurs, on ne parle même pas de climatisation.
Imaginez les classes qui donnent côté soleil, il pourrait faire près de 25-30 degrés dans la classe.
Les enfants et les profs vont littéralement suffoquer.
Masque, delta et canicule
Lors de la première vague, on a mis d’urgence des climatiseurs dans les CHSLD, je n’en demande pas tant pour nos enfants, mais les laisser croupir 7 heures de temps dans des classes surchauffées ne peut être une option.
Le ministre a suggéré de pouvoir retirer le masque si la chaleur est trop intense.
Or, le virus se propage en aérosol dans les milieux fermés, on risque donc de voir plusieurs éclosions surgir. On ne sera pas plus avancé. On parle de tests rapides. Le gouvernement est inquiet.
Solution simple
Mais pourquoi ne pas envisager une solution toute simple : faire l’école à l’extérieur ? Dans la cour d’école, dans un coin ombragé des parcs, quelques heures par jour au moins ? À l’extérieur, il est démontré que la propagation est bien moindre.
Un mouvement existe déjà au Québec pour favoriser l’éducation à l’extérieur. Appuyé par la Fondation Monique Fitz-Back, un site internet « Enseigner dehors » vise à outiller le personnel des écoles pour stimuler l’apprentissage extérieur.
On y retrouve un guide en ligne sur l’éducation à ciel ouvert dans toutes les matières scolaires, et ce, beau temps, mauvais temps, primaire et secondaire. N’est-ce pas merveilleux ?
La pandémie nous a fait vivre des choses incroyables. Couvre-feu, fermeture d’écoles, d’entreprises. Quarantaine, isolement. Cela a eu des conséquences douloureuses, mais nous a aussi permis d’évoluer, d’innover.
Le secteur de l’éducation a aussi évolué notamment avec la télé-étude. Poursuivons l’ouverture, la créativité.
Dehors, on diminue les effets de la canicule, du masque, des contaminations. Les enfants adoreraient.